Quand une personne se sent mal et décide de consulter un psychiatre, elle est alors confrontée à exposer ses problèmes.
Un diagnostic sera alors évalué par le médecin psychiatre, et généralement un traitement sera prescrit.
Dans le cas d’une hospitalisation en clinique ou en hôpital psychiatrique, l’individu touche le fond, et sa fierté est atteinte.
Le sentiment d’échec est alors très fort, et la personne se demande comment elle a pu en arriver là…
L’auto-stigmatisation en santé mentale et psychique est donc le complexe d’avoir échoué, et la perte de fierté personnelle.
Pour retrouver sa fierté il faut que les conditions de vie s’améliorent, et il faut considérer que l’échec n’a été que passager.
Mais l’auto-stigmatisation est aussi construite par la stigmatisation des autres.
En effet, l’auto-stigmatisation prend forme quand les préjugés et les stéréotypes sur les personnes qui ont présenté des troubles psychiques ou mentaux sont intégrés par ces dernières.
Le regard sur le handicap psychique et mental n’est plus le même quand on en est soi-même atteint.
Pour éviter l’auto-stigmatisation il faut relativiser le constat d’échec social et le caractère ad vitam aeternam de la maladie.