La satisfaction dans la psyché

Quelle est la véritable cause des troubles psychiques ?

Dans quelle mesure pouvons-nous caractériser la source de nos conflits moraux ?

Nous sommes heureux quand nous réalisons nos envies, nous sommes heureux dans nos réussites,
nous sommes malheureux dans nos échecs …

La satisfaction serait donc le terme qui caractérise l’état de bien-être.

Sans transition, en mathématiques, certains problèmes sont satisfiables, d’autres non, on parle alors de « satisfaisabilité »
(Le problème SAT par exemple).

Certains problèmes se résolvent avec l’aide d’un ordinateur en un temps calculable en amont,
d’autres non : ce qui est le cas du problème 3-SAT qui est en relation avec le fameux problème plus général que nous nommons :
P ≟ NP, et qui compare 2 classes de problèmes a priori différentes, ou bien égales, nous ne savons réellement toujours pas …

Le problème 3-SAT est considéré comme le plus général pour prouver P = NP ou P ≠ NP,
car tout problème SAT peut se réduire à un problème 3-SAT.

L’institut Clay offre 1 million de dollars à celui ou celle qui démontre P = NP ou P ≠ NP,
ou bien à celui ou celle qui démontre que ce n’est pas démontrable :
P vs NP – Clay Mathematics Institute
Ce problème est considéré comme le plus important des 7 problèmes du prix millénaire,
car il résoudrait les 6 autres problèmes s’il était avéré que P = NP.

S’il était avéré que P = NP, la portée de cette découverte pourrait être considérable pour les sciences.

Une autre source définissant sommairement le problème P ≟ NP :
Problème P ≟ NP — Wikipédia (wikipedia.org)

Beaucoup d’autres sources évoquent ce problème de maths, ce n’est pas l’objet principal ici, mais le parallèle est intéressant.

Nous avons établi des classes de problèmes pour les mathématiques, mais savons-nous véritablement comment réagir devant tous les problèmes psychologiques ? Savons-nous décrire avec exactitude les problèmes psychologiques ? Rien n’est moins sûr …

Est-ce qu’un trouble psychique pourrait avoir pour cause une complexité logique et temporelle semblable à celle des maths ?

Une complexité logique et temporelle rendant la pensée persistante et sans conclusion, et rendant le cerveau « malade » ?
Tel un ordinateur qui tourne en boucle à la recherche d’un résultat pendant très longtemps,
trop longtemps, voire en un temps qui dépasse l’entendement …

Cette analogie entre les mathématiques et la psychologie peut sembler exagérée,
mais la nature se définit de façon logique à la fois avec des mots et des nombres …
Et il semblerait que le mot soit au langage ce que le zéro est aux mathématiques, un rien et un tout à différents niveaux de valeurs.

Pouvons-nous parler de « satisfaisabilité » et de complexité temporelle concernant le moral et la conscience ?

Nous savons décrire approximativement les divers troubles psychiques et mentaux, avec des mots,
mais savons-nous réellement ramener tout esprit sur l’axe positif et constructif de la vie en général ?

Tout manque mental se comble dès qu’il reçoit sa dose ou sa récompense,
en l’absence de dose ou de récompense, en l’absence de satisfaction, l’esprit « décompense »,
la satisfaction personnelle est alors la clé du bien-être.

Si la satisfaction personnelle est la clé du bien-être, alors la quête du plaisir et du bonheur est le moyen de ramener un esprit malade sur le chemin du discernement et de l’autosatisfaction.

De plus, la satisfaction personnelle et l’hygiène de vie résolvent les problèmes d’endormissement.

Trouver sa voie professionnelle est par exemple un bon départ dans cette quête d’accomplissement et de satisfaction.

Mais bien sûr, il y a aussi d’autres aspects au bonheur, tels que fonder une famille, avoir des relations amoureuses,
avoir des loisirs et des projets diverses et variés, selon les aspirations de chacun d’entre nous.

Le plaisir immédiat trouve sa logique dans des aspects tels que la connivence, le rire, l’amusement, le calme, la pondération, la joie, la béatitude, et avec un égo plutôt flatté ou « auto-flatté »,
et sans doute qu’il contribue au bonheur plus général et constant.

La satisfaction résulte des réussites personnelles que nous accomplissons tout au long d’une vie et crée en nous un état de bien-être
et l’envie de réaliser toujours plus de choses.

Se pose alors la question de savoir s’il existerait un formalisme ou une méthode cognitive à peu près exacte qui puisse résoudre l’incertitude et les problèmes de décision d’un esprit en manque de quelque chose,
problématiques que nous retrouvons en mathématiques et plus spécifiquement en informatique théorique.

Ce manque peut être plein de choses, un manque affectif, un manque physiologique, un manque de sommeil,
une combinaison de ces 3 manques, chacun de ces 3 manques pouvant aussi être détaillés et mis en corrélations de plusieurs façons …

Faut-il combler les manques ? Ou bien faut-il faire oublier les manques ?

Faut-il traiter les symptômes et les conséquences ? Ou bien faut-il traiter les causes ?

Beaucoup de questions où finalement seule une analyse complexe et détaillée du vécu de chaque cas trouvera une réponse personnalisée, par la communication, ou par la pratique d’activités bénéfiques.

Puisqu’en tout état de cause, nous ne pouvons opérer sur l’esprit que par le dialogue et par son corps associé,
les médicaments ayant un effet uniquement sur les aspects biologiques du cerveau.

Mais le cerveau n’est pas uniquement biologique, les neurones sont en effet de la matière biologique,
mais la communication à l’intérieur d’un neurone est purement électrique.
Comme une unité électrique de calculs connectée chimiquement, et en réseau, aux autres neurones du cerveau.

Chaque neurone peut recevoir des informations d’un ou plusieurs autres neurones et transmettre des informations à un ou plusieurs autres neurones, via les neurotransmetteurs, qui sont chimiques, faisant de l’esprit une arborescence logique à géométrie variable,
ce que nous retrouvons aussi en mathématiques et en informatique théorique.

Les découvertes récentes en intelligences artificielles imitent ce fonctionnement naturel des neurones du cerveau.

Ci-dessous quelques images illustrant ces fonctionnements conceptuellement similaires :

Neurone artificiel :

Neurone naturel avec entrées et sorties d’informations :

Neurone naturel et ses organes plus détaillés :

Tous ces termes et tout ce fonctionnement des neurones, naturels comme artificiels, peuvent bien évidemment être détaillés davantage et seront décrits du mieux possible au fil de l’évolution de ce blog.

Si le fonctionnement du cerveau mis en parallèle avec les intelligences artificielles vous intéresse,
je vous invite à lire cet article qui lui-même cite d’autres sources :
Neurones artificiels et neurones biologiques – Tree Learning (tree-learning.fr)

Aussi, certains théorèmes mathématiques aident à effectuer ce qu’on peut appeler des « classifications naïves ».
De la même façon qu’un humain peut juger dans l’approximatif, les maths et l’informatique le peuvent aussi,
avec notamment le théorème de Bayes et la classification naïve bayésienne.

Par analogie, tel un ordinateur qui a besoin de matériels et de logiciels pour fonctionner, et pour être utile,
nous devons pouvoir faire la distinction entre la partie biologique et la partie électrique du cerveau,
jusqu’à un certain point où l’un peut affecter l’autre, de manière réciproque, et sur un axe spatio-temporel.

L’électricité est à la base de la possibilité de faire des calculs mathématiques complexes avec une machine, et cela très rapidement.
2 ou plusieurs tensions électriques pouvant signifier 0 ou 1 en base de calcul binaire.
Le calcul en base binaire pouvant caractériser l’ensemble de toutes les bases de calcul en mathématiques,
ainsi que de tous les langages machines, de tous les langages de programmation en informatique,
et bien sûr aussi de tous les langages dits « naturels » : les langages humains.

Ces fameux humains qui ont découvert tout ça avec leurs cerveaux pleins de neurones électro-chimiques. 😏

Tous les langages n’étant que des formalismes mathématiques pouvant être précis, approximatifs, métaphoriques,
ou même abstraits, et pouvant tous se réduire à la base binaire,
pouvant être traités par des algorithmes de plus en plus intelligents, et sur des machines de plus en plus puissantes.

C’est donc tout à fait pertinent de considérer que les mathématiques sont la logique pure et immatérielle.

Le principe anthropique fait que le temps, l’espace et la matière sont essentiels dans nos vies.
En d’autres termes, la réalité concrète et pratique de la vie est essentielle à nos perceptions.
Mais la logique s’y retrouve aussi …

Les mathématiques sont immatérielles mais elles servent dans absolument toutes les sciences,
y compris les sciences humaines et les sciences de la matière.

Les diverses philosophies logiques sont aussi immatérielles, et nécessairement proches des mathématiques,
puisque tout découle d’esprits humains qui essayent d’analyser les choses de la vie, par intuition, par imagination, et par logique.

La logique du réel n’est pas uniquement biologique et chimique, mais belle et bien physique également,
l’électricité du neurone étant du domaine de la physique, ce qui place le curseur à un autre niveau d’études et de compréhension …

Notamment avec la physique quantique qui décrit de mieux en mieux le fonctionnement des corpuscules atomiques et subatomiques.

La physique est une des sciences les plus importantes, puisqu’elle est très formelle et à la frontière du palpable et de l’impalpable.
Les mathématiques existant du seul fait des humains qui sont à la fois matière et physique,
ce qui place la physique en support et en réciprocité avec la logique et les mathématiques.

La physique s’évertue à analyser les diverses forces présentes sur terre et dans l’univers,
notamment la gravitation, l’électromagnétisme et les forces nucléaires.

La matière est subordonnée à ces forces physiques, de l’intérieur et de l’extérieur.

La physique est comme une sorte d’interface entre d’un côté la logique, et de l’autre, le temps, l’espace et la matière.

En gardant à l’esprit que les sciences et les technologies doivent rester au service de l’humain,
et non pas remplacer l’humain dans son travail et sa vie sociale.

En partant du principe que le progrès est effectivement inarrêtable, beaucoup de questions éthiques méritent réflexions.
Les choix citoyens et consuméristes étant très variables, le libéralisme trouve ses limites éthiques dont nous débattons.

Par ailleurs, nous pourrions en apprendre bien davantage sur l’esprit humain, et cela dans seulement quelques années ou décennies.

Ce qui est à la fois passionnant et un peu effrayant … Mais il faut rester positif et voir les choses sur son chemin.

Soyons satisfaits de mieux comprendre les choses, et surtout de vivre pleinement.

2 réflexions sur “La satisfaction dans la psyché”

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