Apporter une aide morale et positive

Quand on consulte un psychiatre, celui-ci nous demande de lui décrire ce qui ne va pas.
La démarche dénote le fait que les problèmes et les troubles semblent insurmontables pour le patient.
Le patient répond et le psychiatre essaye de poser un diagnostic, pour déterminer le traitement à prescrire.
Mais le psychiatre n’est pas toujours fin psychologue.

Pourtant un simple conseil peut valoir 1000 médicaments.

La psychiatrie ne s’attaque pas aux causes du mal-être, mais aux conséquences du mal-être sur la santé mentale et psychique, aux symptômes.

Quand quelqu’un va très mal mentalement, le reflexe est de lui faire consulter un psychiatre, la plupart du temps le psychiatre se contentera de prescrire un traitement.

Au regard du patient, le psychiatre peut paraître austère et trop hâtif à poser un diagnostic qui plonge le patient dans une supposée affection longue durée.

Il pourrait être intéressant qu’avant de poser un diagnostic grave, le psychiatre considère tout l’aspect environnemental du patient, qu’il évalue ses problèmes relationnels et affectifs, afin de lui donner des conseils moraux, et qu’il amène le patient vers une vie sociale meilleure.

Ce travail est plutôt celui d’un psychologue, mais les psychiatres n’ont pas spécialement le reflexe de conseiller au patient de consulter un psychologue.

Il semble pourtant cohérent de penser qu’on ne soigne pas une maladie mentale ou psychique comme on met un plâtre sur une jambe cassée.

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